Emma et sa sœur

Published on April 14 2013

"Femme meiade de Valentino", de Fernando Botero (1981)

"Femme meiade de Valentino", de Fernando Botero (1981)

L'écrivain Emmanuelle Bayamack-Tam, la petite quarantaine, partage avec sa sœur le goût des parfums désuets. Elle vient de publier Si tout n'a pas péri avec mon innocence (POL).

Je porte Parfum Sacré, de Caron, depuis l'âge de 23 ans. La première fois que je l'ai senti, c'est au théâtre, sur une ouvreuse, une fille splendide ! Je ne l'ai pas mis tout de suite, mais depuis je ne porte que ça, je suis sûre que c'est un peu mon signe de fabrique. Il est intense mais pas dérangeant. Les vendeuses me disent souvent que ce n'est pas un parfum de ma génération. L'une de mes sœurs porte aussi un Caron, Nocturnes, mais on ne s'est pas concertées, ça s'est fait comme ça...

Published on #Paroles d'Auteurs

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